La Source est en péril !

>> Signez la pétition <<


Et venez partager notre colère, notre détermination…
et nos repas à prix libre. 

Samedi 3 juin, dès 19 heures, rejoignez La Source pour un repas participatif (paf : à partir de 6€) ! 
4, rue Félix Terrier 75020 Paris. 

Pourquoi ?

Parce que la Mairie du 20e se moque de nous et ne tient pas ses promesses. 

Parce que Paris Habitat, premier bailleur “social” de Paris, également présidé par le Maire du 20e, préfère laisser des locaux vides pendant des années plutôt que de permettre le maintien d’une activité utile, non lucrative et reconnue d’utilité sociale. 
Parce que la Ville de Paris dorlote les start-ups mais se fiche de ses pauvres. 
La Mairie du 20e nous reproche d’avoir perçu 73 000€ de subvention… en 5 ans. Ce qui fait 15 000€ par an, autrement dit, pas même un SMIC. Elle ne semble pas s’intéresser à l’usage de ces fonds, ni au fait que les habitants et des institutions compétentes saluent la qualité de notre travail et nous font confiance, y compris financièrement.

Elle s’obstine à nous encourager à déménager dans un quartier favorisé en dépit de notre volonté d’agir là où notre action a le plus de sens. 

La situation financière de La Source :

  • Une dette de 7000€ à l’URSSAF. Suite à une erreur de notre gestionnaire de paie, nos cotisations n’ont pas été versées correctement.
  • Une dette de plus de 30 000€ à Paris Habitat. Nous contestons le bien fondé de cette dette. Parce que ce loyer est au moins 3 fois plus cher que celui octroyé aux structures similaires à la nôtre, et même supérieur aux commerces classiques du quartier, et ce pour un local vide depuis des années et inadapté (trop petit, escalier dangereux, sans accès internet…).

Nous avons proposé des solutions applicables immédiatement et facilement !

A court terme :

  • Nous demandons à la Ville de Paris de respecter le vote des parisien.ne.s en nous versant au moins une partie des 300 000€ obtenus dans le cadre du Budget Participatif 2021.
  • L’effacement de la dette actuelle à Paris Habitat.
  • La prolongation du bail à Félix Terrier ou la proposition d’un autre local adapté, dans les alentours immédiats pour un loyer maximum de 5% de notre chiffre d’affaires.
  • Nous demandons à M. Pliez, Mairie du 20e et Président de Paris Habitat, de tenir ses promesses de soutien réitérées de vive voix et de mettre en application les intentions véhiculées sur papier glacé. 

A moyen terme :

  • L’élaboration, par la Ville de Paris, d’une politique alimentaire à la hauteur des enjeux et des moyens de la capitale dans un contexte général qui se dégrade un peu plus chaque jour. Les études commanditées ces dernières années par la Ville elle-même produisent systématiquement les mêmes constats : le type d’initiative que nous portons fait partie des solutions. 
  • L’accompagnement financier des structures visant à rendre accessible une alimentation de qualité, massivement portées par des femmes et des bénévoles précaires. 
  • La mise au service des tous les outils accessibles vers des actions et expérimentations allant vers la sécurité sociale de l’alimentation (PAT, TZCLD, Bailleurs sociaux…).

D’après la Mairie du 20e, la Source est structurellement déficitaire et ne mérite donc pas d’être soutenue. D’une part, c’est faux, car après un an et demi d’activité, nous approchions de l’équilibre financier. 

D’autre part… et alors ?

Notre horizon : la sécurité sociale de l’alimentation. L’alimentation est un droit, comme l’éducation ou la santé et l’accès à un droit fondamental ne peut reposer que sur les seules ressources humaines et financières d’une structure à but non lucratif, aussi forte que soit sa volonté. 

Nous ne renonçons pas et restons prêt.e.s à poursuivre notre engagement avec des interlocuteurs porteurs d’une politique cohérente avec les enjeux actuels. 

On est encore là, peut-être pas pour longtemps. 

Vous avez connu La Source de près ou de loin ? 

Envoyez-nous votre témoignage à contact@cooplasource.fr.

5 réponses sur “La Source est en péril !”

  1. Je soutiens votre action et je souhaite que les institutionnels et Paris Habitat reviennent sur leurs décisions

  2. Renoncer au salariat, quand on n’est pas à l’équilibre financier, c’est le début de la sagesse. Expérience d’une ancienne des 400coop, épicerie coopérative entièrement bénévole bd de Charonne, côté 11eme. Tous nos encouragements.

    1. Merci pour vos encouragements. La Source est différente des 400 Coops à bien des égards….
      Nous croyons que le salariat permet une plus grande accessibilité de nos initiatives, nos structures sont des expérimentations avec des priorités différentes. Il y a heureusement de la place pour tou.te.s 😉

    2. De tout coeur avec vous la Source !

      Bibinato, méfions-nous de ne pas faire une règle (qui plus est moralisatrice) à partir d’un point de vue (sur le salariat et l’entrepreneuriat coopératif).

      Les expériences de supermarchés coopératifs et participatifs montrent bien que la mise en coopération n’est pas prescrite et demande un réel travail. Pourquoi ce travail n’aurait-il pas légitimement vocation à être valorisé, dès le début ? Pourquoi serait-ce aux citoyens d’investir personnellement dans des alternatives aux systèmes dominants producteurs de fortes externalités négatives documentées (alors que les fonds ne manquent pas) ?

      Revendiquons les besoins de ressources pour expérimenter et rendre viable ce type de modèle, mettons en lumière une posture passive et destructrice des élus.

      Ne lâchons rien !

      Un ancien de Les Grains de Sel, Paris 13.

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